La victoire de Sarkozy de plus en plus probable
Le premier sondage publié en 2012 vient confirmer une tendance qui ne se dément pas depuis novembre 2011 : la baisse de François Hollande et la hausse du Président, dans les intentions de vote des Français, faisant apparaître un écart de moins en moins important entre les deux principaux candidats.
Sondage Ifop, pour le journal du dimanche, réalisé les 5 et 6 janvier 2012.
1er tour :
François Hollande 28%
Nicolas Sarkozy 26%
(2 points d’écart contre 10, il y a 2 mois et demi !)
M.Le Pen 19%, F. Bayrou 12%, J.L. Mélenchon 6%, Eva Joly 3%...
2ème tour:
François Hollande: 54%
Nicolas Sarkozy: 46%
(8 points d’écart, contre 20 il y a 2 mois et demi !)
Plus le temps passe et plus la différence de stature entre le Président et le candidat socialiste, flou et indécis (et qui devient injurieux !) s’impose de manière évidente. Nicolas Sarkozy, qui continue à agir, s’affirme comme celui qui, refusant l'immobilisme, parvient, dans la crise que nous traversons, à prendre des initiatives pour protéger les Français et permettre à la France de conserver la maîtrise de son destin. Les axes de son action future, crédibilisés par ce qu’il a déjà réalisé et ce qu’il réalise encore, sont de de mieux en mieux distingués et compris par les Français.
Le candidat socialiste, lui, persiste dans le flou, ou dans l’abandon de promesses qu’il faisait en début de campagne. Il se promène de ville en ville, s’exprime de tribunes en tribunes, sans rien dire de fort sur ses intentions et ses projets (s’il en a !), se contentant de critiques de plus en plus violentes et fort peu argumentées sur l’action passée du Président. On ne l’entend pas, on n’entend pas davantage ses « amis » du parti socialiste dont le « soutien » est tout de modération, (mais on entend assez bien les attaques de ses alliés)…Sa campagne ne suscite aucun enthousiasme et on ne voit pas quel élément pourrait lui redonner un souffle qu’il a perdu et réveiller un intérêt qui a disparu ! Il n’y a pas, dans l’opinion « d’envie de Hollande », ni même « d’envie de gauche ».
Compte tenu de ces éléments, la victoire de Nicolas Sarkozy paraît très probable. Les dernières réformes qu’il commencera à mettre en œuvre, venant renforcer la poursuite de la tendance maintenant bien affirmée, devraient permettre aux courbes des intentions de vote pour les deux candidats de se croiser bientôt. Sa prochaine déclaration de candidature, le soutien que lui apporteront Jean-Louis Borloo et les centristes, sa campagne enfin, dans laquelle il exprimera son volontarisme et sa force de conviction, lui assureront certainement une nette avance au soir du 22 avril.
Quant au deuxième tour, dans la dynamique du premier il devrait également bien se passer. Les reports de voix sur François Hollande (s’il est au deuxième tour…) ne seront certainement pas excellents de la part de l’extrême gauche et des « écologistes »…Ils seront, certes, également imparfaits pour Nicolas Sarkozy de la part des électeurs du Front National.
Reste le report décisif des électeurs de François Bayrou, report qui dépendra pour une très large part de la campagne de celui-ci et de la décision qu’il annoncera au soir du premier tour. Il me paraît évident qu’il sera conduit à choisir Nicolas Sarkozy.
D’abord parce qu’il ne pourra accepter ce qui servira de programme au candidat socialiste - ni ses alliances - sachant pertinemment que son arrivée au pouvoir serait dangereuse pour la France et viendrait immédiatement aggraver la situation des Français.
Ensuite, parce que si Nicolas Sarkozy était élu, il serait sans doute conduit à nommer Bayrou Premier ministre. En effet, étant sans doute élu avec une faible avance, et sans aucune garantie de gagner les législatives qui suivront, Nicolas Sarkozy sera, plus encore qu’en 2007, contraint de pratiquer une ouverture lui permettant d’élargir sa majorité vers le centre. Et cette « ouverture au centre » ne sera suffisamment évidente et « porteuse de fruits » que si le leader centriste est nommé Premier ministre. Or, en face, François Hollande, s’il pourrait éventuellement offrir un poste de ministre à François Bayrou, sera dans l’incapacité de le nommer Premier ministre, sa majorité ne le lui permettant évidemment pas (il l’a d’ailleurs déjà annoncé !)
Sauf immense surprise, Nicolas Sarkozy devrait donc, tout naturellement, remporter la prochaine présidentielle…Et c’est une chance pour la France et pour les Français.
Marc d’Héré
Cercle des Libertés Egales
Lire aussi sur le même blog des « Libertés Egales » : lettre du Nouveau Centre à François Hollande : http://libertesegales.canalblog.com/archives/2012/01/04/23162168.html