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Cercle des Libertés Egales
19 février 2012

Fillon dénonce les mensonges de Hollande

 

Le Figaro du 17 février...

Le premier ministre a réfuté vendredi l'affirmation du candidat PS selon laquelle Nicolas Sarkozy a fait «70 milliards d'euros de cadeaux aux plus riches».

Vendredi matin, François Fillon a à son tour accusé François Hollande de mentir. Le président-candidat Nicolas Sarkozy avait reproché à son concurrent socialiste de «mentir matin et soir» aux Français. «C'est malheureusement vrai», a renchéri le premier ministre vendredi matin sur RTL.

«J'entendais encore hier François Hollande dire qu'on avait fait 70 milliards d'euros de cadeaux aux plus riches: personne n'est capable de documenter cette affirmation, c'est juste un mensonge!» a lancé Fillon. «Quand on demande aux socialistes où sont ces cadeaux, ils mettent pêle-mêle la taxe professionnelle, comme si c'était un cadeau aux plus riches, la TVA sur la restauration, les heures supplémentaires...», a-t-il énuméré. Selon lui, «quand on veut être président de la République, on ne peut pas baser sa campagne sur des mensonges».

«La tradition du Parti socialiste est d'être toujours très à gauche dans l'opposition et plutôt libéral au pouvoir, sur les retraites, les privatisations, la fiscalité,» a -t-il fait remarquer, qualifiant en outre le candidat PS d'être un «conservateur, le défenseur des acquis»,qui «ne propose que de conserver les choses en l'état».

«Ça n'est jamais une erreur de débattre de son identité»

Questionné sur le bouclier fiscal, François Fillon, qui comme d'autres responsables de la majorité s'efforce de lutter contre l'image de «président des riches» dont la gauche affuble le chef de l'Etat, a jugé qu'il ne s'agissait pas d'une «erreur dans le contexte d'avant la crise». Mais c'était «une décision inadaptée à partir du moment où la crise nous amenait à augmenter un certain nombre d'impôts, à supprimer un certain nombre de niches fiscales et où le bouclier fiscal risquait de rendre injuste l'ensemble de ces décisions».

Le premier ministre a également regretté la tournure du débat sur l'identité nationale, tout en maintenant que «ça n'est jamais une erreur de débattre de son identité».

On «commet toujours des erreurs, surtout sur une durée de cinq ans», a-t-il admis. «J'ai dit moi-même qu'on avait sans doute trop hésité à engager la baisse du coût du travail pour se rapprocher de l' Allemagne et de sa compétitivité», a-t-il réaffirmé, faisant référence notamment à la réforme de la TVA dite «sociale» que le gouvernement a finalement décidé de mener dans la dernière ligne droite. «On a rencontré un certain nombre de blocages qui nous ont conduits à faire des réformes moins ambitieuses que celles que l'on souhaitait», a dit le premier ministre.

«Le référendum n'est pas un but, c'est un moyen»

Il a ainsi justifié la volonté manifestée par Nicolas Sarkozy d'organiser des référendums s'il est réélu afin, «sur certains sujets stratégiques», de «dépasser ces blocages». «Le référendum n'est pas un but, c'est un moyen. Ce n'est pas un gros mot en démocratie», a estimé le chef du gouvernement. «Dans certains cas, il suffira de brandir cette éventualité pour que les corps intermédiaires trouvent les voies et les moyens de l'accord.»

Revenant sur l'idée d'un référendum sur les chômeurs, François Fillon a expliqué qu'il s'agissait de demander aux Français s'ils approuvent un projet de loi permettant de transférer les 30 milliards d'euros de la formation professionnelle à la formation pour les demandeurs d'emplois.

Éviter un défaut de la Grèce

Alors qu'un deuxième plan de sauvetage de la Grèce est en cours de bouclage, le premier ministre a estimé que «jouer le défaut» du pays serait «tout à fait irresponsable», rappelant qu'il existait «un engagement du Parlement grec, de l'ensemble des forces politiques grecs de faire ces efforts». «Les banquiers ont accepté d'abandonner 70% des prêts faits aux Grecs. Il faut maintenant que les Européens tiennent leurs engagements», a-t-il assuré. Les efforts demandés à la Grèce «ne sont pas beaucoup plus importants que ceux que font les Portugais, les Espagnols ou les Italiens, qui eux ne brûlent pas leur capitale», a-t-il ajouté, en référence aux violences survenues au cours des derniers jours à Athènes.

«Il faut exclure» Vanneste

Concernant Christian Vanneste, François Fillon a estimé qu'il fallait «exclure» le député de l'UMP après ses récents propos niant la déportation d'homosexuels français durant la Seconde guerre mondiale. Le député, déjà connu pour des dérapages homophobes, pourrait être exclu mercredi prochain de l'UMP et perdre son investiture aux législatives. «Il faut l'exclure pour les propos qu'il a tenus et il faut arrêter ces polémiques qui blessent des catégories entières de la population française et qui divisent», a déclaré le premier ministre.

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Commentaires
M
Merci Patricia de ce compte rendu, qui nous fait bien senti l'ambiance et le caractère exceptionnel de ce premier meeting. Cela nous encourage à nous montrer actifs dans notre soutien et confiants dans le résultat.
L
Les médias et le PS vont pousser des cris face aux critiques de N Sarkozy. En fait il n'a pas critiqué les personnes mais l'indécision et le flou du PS: régularisation des clandestins ou "cas par cas" selon les dernières hésitations de F Hollande? Tatcher à Londres ou Mitterand à Paris pour la finance? Retraite pour tous à 60 ans et à crédit ou concertation et jusqu'à quand? Abandon des centrales nucléaires et des ouvriers de Fessenheim pour un accord sur des postes avec les Verts... Mais l'essentiel du discours a porté sur les valeurs de la France dont l'accueil dans la dignité des immigrés venus travailler. N S a redit être opposé à une immigration zéro... Proposition a été faite de réduire le nombre de parlementaires et instiller une dose de proportionnelle( trés applaudi!).<br /> <br /> Pour avoir suivi les meetings à Marseille en 2007, je peux affirmer que le public était aujourd'hui plus divers: toutes générations,des familles avec leurs enfants , beaucoup de jeunes venus avec leurs copains et parents,pas forcément des militants UMP. Très volontairement, je m'étais placée non pas avec les élus UMP mais dans le public non encarté UMP,pour "sentir" l'ambiance. Je peux témoigner ici par comparaison avec 2007, que Nicolas Sarkozy a déclenché une belle ferveur dans le public cet après midi à Marseille. Un public populaire et représentatif par sa diversité ,de la France. La salle a une jauge de 6000 places. 11000 personnes( uniquement de la Région PACA pour couper court aux mauvaises langues qui insinuent que des militants seraient venus de toute la France...FAUX!)avaient annoncé leur venue, c'est la raison pour laquelle un écran avait été installé dehors....Au final,nous étions 15 000!<br /> <br /> 6000 à l'intérieur et 9000 dehors devant écran!<br /> <br /> 15 000 personnes mobilisées en trois jours... Quand N Sarkozy a fini son discours en disant: "Aidez moi, aidez moi à rendre la France plus forte! Car vous êtes le peuple de France. Aidez moi car vous êtes la France!", ce fut du délire! J'ai vu alors de nombreuses personnes écraser quelques larmes...<br /> <br /> Ensuite,bain de foule qui a duré 45 mn<br /> <br /> En sortant les gens disaient tous qu'ils allaient se démultiplier pour faire élire N Sarkozy qui a demandé à ses troupes d'aimer une France non partisane...Les personnes qui nous disaient entrer en campagne disaient le faire pas simplement par adhésion au propositions mais pour laver les insultes dont a été victime NS depuis 5 ans. Des personnes non encartées à l'UMP mais qui se sont senties insultées elles aussi pendant 5 ans....<br /> <br /> En conclusion: un superbe meeting tant par le fond des discours( Coppé très bien aussi et Gaudin qui a fait rire la salle comme d'habitude!), que par une ambiance non pas partisane mais SINCÈRE et plus chaleureuse qu'en 2007....Voilà. Merci d'avoir pris le temps de me lire...Ah,j'allais oublier,Carla était rayonnante!!!!!
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