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Cercle des Libertés Egales
24 février 2012

Dans le Nord, Nicolas Sarkozy défend la valeur travail

 

C’est dans le département du Nord en compagnie du ministre du travail Xavier Bertrand et de l’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati que Nicolas Sarkozy est venu, ce jeudi, défendre son projet sur le travail et sur la formation pour l’accès à l’emploi.

 

A Tourcoing, au centre de formation d'apprentis de la rue des Piats qui accueillent 850 jeunes âgés de 16 à 23 ans spécialisés dans les services à la personne, Nicolas Sarkozy a échangé sur son projet de développement de l'apprentissage pendant près de deux heures avec des apprentis en ateliers de fleuriste, de manucure, de prothèses dentaires ou de coiffure, maîtres d'apprentissage, formateurs et parents d’élèves. Son objectif : rendre obligatoire un seuil de 5 % d'apprentis dans les entreprises de plus de 250 salariés. Le chef de l’Etat est également revenu dans le détail sur ses propositions formulées la veille lors du journal télévisé de France 2 : le coup de pouce de 1 000 euros par an aux 7 millions de bas salaires d’abord, avec la réduction de leurs charges salariales grâce à la suppression de la prime pour l'emploi (PPE) jugée inefficace ; la généralisation, ensuite, de 7 heures de travail d’intérêt général par semaine, rémunérées au niveau du smic pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), mais aussi la suppression des parachutes dorés et des retraites chapeaux.

C’est bien le travail que le candidat entend placer au centre du débat et au cœur de la France forte. Le travail : sa réhabilitation, sa reconnaissance. Et c’est ce même message qu’il a souhaité ensuite délivrer à une vingtaine de demandeurs d'emplois ou de personnes en insertion rencontrés au café-tabac-PMU « Le Royal » de Lambersart.

Cette journée dans le Nord s’est achevée par un meeting au Grand palais de Lille où une foule de 12 000 militants et soutiens était venue écouter le Président. « Je suis venu ce soir parler à la France qui travaille » a expliqué Nicolas Sarkozy, en prélude à son discours.
 

 

Reprenant la lettre qu’un ouvrier du Nord déterminé à conserver son entreprise et à vivre de son métier lui avait envoyée, le Président de la République ajouté : « c’est aux hommes comme lui que je veux m’adresser ce soir. »

« C’est le travail qui a fait la prospérité d’hier. C’est le travail qui fera la prospérité de demain. » « La crise sans précédent que nous vivons est d’abord une crise du travail. C’est une crise de la suprématie accordée à la spéculation et à la rente sur le travail. C’est une crise de l’assistanat qui avait fini par payer davantage que le travail. C’est une crise de la représentation du monde dans laquelle l’Homme n’avait plus la première place. C’est une crise qui sanctionne l’oubli de l’homme dans l’économie et dans la société. »

« La vie, je le sais, ce n’est pas que le travail. » a-t-il poursuivi. « Mais il ne faut pas opposer le travail à la vie parce que le travail, c’est le moyen d’être libre et c’est la condition de la solidarité. On n’est pas libre quand on n’a pas de travail. »

S’adressant à tous les travailleurs de France, à travers le public Lillois pétri d’une histoire industrielle profondément ancrée dans son paysage et sa culture, Nicolas Sarkozy a insisté sur l’ampleur des efforts qu’il reste à accomplir au pays pour sortir de la crise, et sur la clé que représentent la valeur travail et la production industrielle dans ce combat : « C’est vrai, la crise, la financiarisation de l’économie, les dumpings, continuent à faire des ravages malgré tout ce qui a été accompli depuis 5 ans. Mais pour la première fois, depuis la fin des Trente Glorieuses, l’industrie, la production et le travail ont été replacés au cœur de la politique économique. Pour la première fois depuis 30 ans, garder nos usines et nos ouvriers est redevenu une priorité. »

En désignant les socialistes et leurs contradictions, le candidat du « peuple de France » a affirmé : « Ils nous disent qu’ils veulent encourager le travail mais ils ne sont obsédés que par le développement de l’assistanat et l’entretien de clientèle. Ils nous disent qu’ils veulent faire payer les riches mais c’est tout le monde qui paiera la facture parce que, pour eux, est riche toute personne qui veut seulement vivre des revenus de son travail sans rien demander à personne ! Ils nous disent qu’ils sont pour la politique industrielle mais depuis cinq ans, ils ont voté contre toutes les mesures de politique industrielle ! »

Sous les « Nicolas » scandés par les 12 000 personnes présentes, le Président de la République a ajouté : « Eux, ils parlent à des castes mais moi je veux parler au peuple de France. »

L’élection présidentielle sera un choix d’avenir mais aussi un choix de civilisation, selon Nicolas Sarkozy. « La place du travail dans l’économie, mais aussi dans la société, dans l’éducation, dans la morale, c’est une question lourde de sens et de conséquences, c’est une question de civilisation. Poser la question du travail, c’est en poser une autre : Dans quelle société, dans quelle civilisation voulons-nous vivre ? Avec quelle conception de la liberté et de la responsabilité voulons-nous vivre ? »

C’est en parlant inlassablement de cette France qui travaille à qui il entend rendre la maîtrise de son destin que le Président de la République a conclu : « Cette France, elle ne veut pas être la seule à avoir des devoirs. Cette France, elle réclame de la morale et de la décence. Cette France, elle veut être respectée, respectée dans son travail. Elle veut que son travail soit une source d’émancipation et non d’aliénation. ». « C’est pour cette France » qu’il n’a jamais cessé d’agir : « Tout ce que nous avons fait depuis 5 ans, nous l’avons d’abord fait pour elle. »

Comme à Marseille dimanche dernier, le Président de la République s’est adressé à l’assistance pour finir avec un appel à l’aide : « J'ai besoin de vous, j’ai besoin de votre énergie (...). Aidez-moi à construire cette France forte, aidez-moi ! Pour que nous puissions dire ensemble avec force : Vive la République, et vive la France» 

Equipe de "La Fance Forte" NS 2012

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Commentaires
M
Le nouveau centre s'est prononcé à plus de 80% en faveur du soutien à Nicolas Sarkozy. C'est logique. Les centristes ont des visions, des valeurs, des objectifs proches de ceux de Nicolas Sarkozy. Ils se retrouveront tous (Bayrou compris) à ses côtés pour lui permettre de remporter l'élection.
L
A l'expression " droitisation", les Français attendent une explication sur le fond, un argumentaire et non pas un anathème lancé de façon si fréquente,que l'effet en devient nul!<br /> <br /> N'attaquer que la personne traduit sans doute la volonté de cacher un programme PS qui ne tient pas la route, en fait le PS veut faire de cette élection présidentielle un référendum anti Sarkozy!!! Pour mettre un voile pudique sur leurs 60 propositions( qui en parle et qui les a lues,à part les Jeunesses Socialistes?)... Cette tactique ne suffira pas à emporter l'adhésion sur un non programme parsemé de mesurettes mais sans aucun courage!
M
Je ne censure que les injures qui me sont adressées ou les textes de propagande socialiste ou FN, dont je ne vois pas au nom de quoi je devrais les publier! <br /> <br /> Patricia existe bien et n'a évidemment connaissance que de tes textes "publiés" car "publiables". <br /> <br /> Tes insinuations sont injurieuses et stupides. Tu commences à devenir pénible!
E
@ Larnaudie Patricia: Curieux, que vous fassiez référence à mon expression de "sarkozyste droitisé", que j'ai effectivement utilisée...dans un commentaire censuré! Êtes-vous la webmaster de Marc, ou un de ses pseudos?
L
@Elie Arié: on lance à la volée le mot "droitisation"!!!! Cela dénote un manque évident d'argumentaire!!!! Avec un traitement différend selon qu'il s'agisse de N Sarkozy ou F Hollande... Quand à Marseille N Sarkozy parle de la France et dit avoir toujours été contre l'immigration zéro, on nous dit: " droitisation"!!! Il faudra certainement expliquer ou faire de la pédagogie si la "bien pensance" continue à claironner: "droitisation"!!!<br /> <br /> A contrario: quand F Hollande, va à la rencontre des électeurs FN, toute la bien pensance trouve cela bien car soudain les électeurs FN seraient "fréquentables" et auraient tout à gagner à écouter le PS qui ne veut,chacun le sait, que le bonheur des travailleurs!!!!! Surtout FN...<br /> <br /> Ces 2 exemples pour s'interroger sur votre expression "sarkozyste droitisé" si souvent utilisée qu'elle n'a aucun sens... Descendez dans la rue,écoutez les Français...mais,chut,je me droitise!!!! Droitisation...un gros mot? Concept fumeux... A l'utiliser de façon si fréquente cela fait pschitt!<br /> <br /> Comme on dit: l'excessif aboutit au dérisoire"... A méditer pour les antisarkozystes viscéraux!!!
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