Nicolas Sarkozy doit s’adresser aux électeurs qui ont, au premier tour, choisi un autre candidat Il doit le faire clairement, dans la transparence et dans le respect des valeurs qui sont celles de la République. Il doit le faire librement, en rappelant que quelle que soit sa volonté d’ouverture, lui n’est et ne sera l’otage de personne, quand François Hollande sera celui de son extrême gauche et des verts auxquels tant a été cédé !
Il doit d’abord s’adresser aux électeurs de Marine Le Pen, en leur faisant observer, qu’à la différence du socialiste Hollande, lui, Nicolas Sarkozy ne les insulte pas et se refuse à diaboliser le Front National et sa présidente.
Sur le fond, il doit leur rappeler que son choix d’une France forte signifie une France fière de son identité, décidée à assurer la sécurité de ses citoyens (rejetant la politique laxiste des socialistes) et maitresse de ses choix, comme de son destin.
Pour permettre une réelle cohésion sociale, dans le prolongement de ce qu’il a fait durant les dernières années, il mettra en œuvre une politique raisonnable et ferme, de maîtrise de l’immigration, tendant à diviser par deux le nombre d’immigrés légaux entrant chaque année sur notre territoire, de meilleur contrôle des frontières (remise en cause, si cela s’avérait nécessaire, des accords de Schengen) et de lutte contre l’immigration clandestine en poursuivant une politique de retour dans le pays d’origine. Il refuse, dans la même logique, le communautarisme, les larges régularisations de sans-papiers, qui provoqueraient un appel à davantage d’immigration, et le droit de vote des étrangers, que François Hollande préconise.
Nicolas Sarkozy doit aussi s’adresser aux électeurs de François Bayrou, en leur rappelant d’abord, qu’à la différence des socialistes qui défendent une politique de division ( s’adressant essentiellement au « peuple de gauche » et excitant de manière malsaine, les « petits » contre les « gros », les ouvriers contre les patrons…), il manifeste une volonté de cohésion sociale et d’unité nationale, symbolisée par la constitution d’un gouvernement de large ouverture (quand Hollande annonce un gouvernement « socialo-socialiste », qui sera par la suite ouvert à l’extrême gauche). Ce gouvernement mettra notamment en œuvre les mesures de moralisation, de transparence et de modernisation de notre vie politique, dans la ligne même de ce que propose François Bayrou.
Il leur rappellera aussi, que l’axe même de son programme est constitué par la réduction (chiffrée) des déficits et de la dette, en accord avec ce que préconise inlassablement François Bayrou. Cette lutte contre les déficits, coordonnée avec celle des autres pays européens, sera essentiellement basée sur la limitation des dépenses publiques et la réduction du train de vie de l’Etat et des collectivités locales, et non pas, comme le défend le socialiste, l’augmentation des impôts pesant sur les entreprises et les ménages!
La réduction des déficits ne doit pas s’effectuer en bridant la croissance, que Nicolas Sarkozy veut soutenir en aidant les entreprises, en favorisant l’investissement (que les augmentations d’impôt de Hollande vont tarir !) et en prenant les mesures concrètes propres à limiter les délocalisations, à réindustrialiser notre pays, à développer la production en France.
Cette croissance est nécessaire pour permettre la politique sociale solidaire que Nicolas Sarkozy veut, comme le souhaitent les centristes, mettre en œuvre (évitons cette politique de gauche consistant à « distribuer » généreusement à des « clientèles », une richesse que l’on ne se donne pas les moyens de produire). Cette politique sociale sera basée sur la solidarité, le travail et l’emploi, notamment l’emploi des jeunes, grâce, principalement à une réforme de l’éducation et de la formation (le grand projet du prochain quinquennat !)
Nicolas Sarkozy doit aussi s’adresser aux électeurs qui ont choisi d’autres candidats. Aux électeurs de Nicolas Dupont-Aignan, en leur rappelant leurs communes racines gaullistes (de Gaulle, tellement critiqué, insulté, combattu par les socialistes et les mitterrandiens, qui font mine de l’admirer aujourd’hui !) et en affirmant que la France forte, et souveraine, que Nicolas Sarkozy met au cœur de son projet et dont il fait le moteur de sa politique, peut être approuvée par eux qui ont à cœur de vouloir une France libre.
Aux électeurs d’Eva Joly, qui l’ont choisie parce qu’elle était censée représenter l’écologie, Nicolas Sarkozy doit rappeler ce qu’a apporté le « Grenelle de l’environnement », et la politique menée à ses côtés par Jean-Louis Borloo, Chantal Jouanno et Nathalie Kosciusko-Morizet, qui l’accompagnent encore aujourd’hui. La poursuite de la politique de non production de CO2 (une des plus efficaces au monde), les projets ambitieux de développement des énergies renouvelables, (notamment éoliens en pleine mer), le soutien aux recherches sur la « voiture électrique » et à ses débuts d’application, la politique d' économies d’énergie notamment dans la construction et la rénovation de logements, font de Nicolas Sarkozy LE candidat écologiste du 2ème tour, face à un Hollande qui manifeste la plus grande indifférence sur ce sujet.
Aux électeurs de Mélenchon et de Hollande lui-même, Sarkozy peut s’adresser avec gravité. Vous êtes à gauche, ce qui est tout à fait honorable et légitime et pour cela il vous apparaît normal, presqu’automatique de voter pour le candidat censé représenter la gauche dans cette élection.
Mais, on doit vous mettre en garde. Vous avez pu constater, comme tout le monde, que François Hollande ne dit rien de précis ou de clair sur ce qu’il fera… Pourquoi refuse-t-il le débat contradictoire et éclairant avec Nicolas Sarkozy, que les quatre grandes radios proposent ? Pourquoi se contente-t-il de critiquer abondamment (et injustement) le bilan de Nicolas Sarkozy, et reste-t-il si discret, si flou sur son programme, en dehors de quelques mesures qui vont aggraver les dépenses publiques et alourdir les impôts ? Cela devrait éveiller votre suspicion et votre inquiétude.
Et puis, parlons clair : ce vague programme, sans vision d’avenir, d’un homme sans expérience et sans autorité, qui sera tiré à hue et à dia par ses alliés (divisés et exigeants), ne pourra, malheureusement, conduire qu’à l’échec. Un échec, dont nous voyons des exemples autour de nous en Europe, provoqués par d’autres gouvernements socialistes et qui nous toucherait tous, mais dont les classes moyennes et les plus fragiles seraient, comme toujours, les premières et les principales victimes.
Un échec, dont l’expérience, l’énergie, le programme de Nicolas Sarkozy, peuvent seuls nous protéger. Il est encore temps de réfléchir.
Marc d’Héré
Je ne vois pas à l'issue du 1er tour une poussée de l'esxtrême droite mais bien plutôt un glissement des électeurs de droite et du centre vers le candidature de Marine Le Pen.
Je ne dirai pas non plus comme le suggère l'association Terra Nova( proche du P.S.) que les inéduqués et crétins potentiels votent à droite (bravo pour les agriculteus et les ouvriers non qualifiés!)et que les gens dit"éclairés" et diplomés votent à gauche ( quel mépris et obscurantisme de cette officine de pousse-papiers)!
Dès à présent le président-candidat n'a qu'une ligne a expliquer et a s'y tenir: L' Etat est en faillite, Non à la ruine de la Nation et a la spoliation des épargnants et des entreprises, par les dépenses inconsidérées de cet Etat budgétivore!
Non aux malfaisances de l'Etat et parfois à sa malveillance dans ses domaine régaliens tel que la Justice, la Police, l'Education Nationale, ou sa médiocrité est flagrante et récurrente.
Les résultats du 1er tour ne peuvent faire pavoiser aucun camp, et à ce titre l'écart entre les 2 candidats restant devrait plutôt les inciter à l'humilité à la retenue et à l'écoute des français et françaises.
Notre fragilité actuelle n'est pas due aux contraintes extérieures mais à nos simples incapacités à avancer dans le bon sens .Malheureusement ce ne sont pas les propositions des leaders de la gauche actuelle via ses leaders ,messieurs François Hollande et Jean Luc Mélenchon , qui par leurs déclarations ou leurs actions peuvent rendre ce pays moderne,attachant et enthousiaste. Quand on connait le parcours du combattant qu'il faut mener pour mettre en place une activité économique
ou sociale , on comprend vite que le mot attractivité du territoire ne veut plus rien dire.
Il faut donc casser l'ETAT dans ses mauvaises pratiques, réduire le nombre de fonctionnaires à leur plus simple expression, et redonner toute sa place à la société civile,garante de la bonne marche de la Nation et donc de la République et de notre démocratie pour l'harmonie du pays.
Je n'ai pas entendu cette approche de la part des candidats socialistes, encore moins chez les Ecolos, mais il faut dire que la Mitterandie à laissé des traces particulièrement néfastes dans les esprits et les actions. Machiavel n'est jamais très loin.Alors le 6 mai c'est pile ou face.
Si François Hollande est élu, nous allons payer "cash" les dérives des comptes de la Nation.
Si Nicolas est élu , nous avons un répit de six mois à un an, si entre temps les législatives lui donnent une majorité.
Dure dilemme à résoudre dès à présent , car la crise est loin d'être terminée, et il faudra bien , même si celà ne nous plait pas , intégrer les 18% d'électeurs du 1er tour ayant porté leurs voix sur Marine Le Pen.
Celà est du pragmatisme que le président -candidat doit prendre en compte et affirmer sans ambiguïté, qu'il n'augmente pas les impots et taxes sur les ménages et les entreprises, qu'il continue toutes les réformes mises en chantier lors du 1er mandat, et qu'il réduit très sensiblement et rapidement le train de vie de l'Etat et des collectivités territoriales! Bien sûr celà est plus facile à dire qu'à faire, mais c'est la seule voie qu'il doit assumer pour entrainer ses troupes et tous les indécis qui je l'espère ne rejoindront pas le camp des irresponsables politiques qui appellent à voter blanc ou à s'abstenir.
Moi je tiens à la démocratie et a l'harmonie de toutes les composantes de la société françaises, p
as au tenants du tout ETAT,qui appauvrit toute la Nation , et qui ne tient pas son rôle d'arbitre.
Oui à Nation Forte, Non à l'ETAT autoritaire et confiscateur!
C'est le langage que doit tenir le Pésident si il veut être réelu.
Merci Marc et à bientôt.
Yves M. Le Tiec, membre de LGM et sympathisant du CLE