Bruno Le Maire dans Le Figaro (2ème partie)

Propos recueillis par Jean-Baptiste Garat

Voir la 1ère partie à http://marcdhere.over-blog.com/article-bruno-le-maire-dans-le-figaro-1ere-partie-123805898.html

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Le Figaro: Le triumvirat mis en place pour assurer l'intérim a-t-il votre confiance?

Bruno Le Maire: Plus que jamais nous avons besoin de dignité et de sang-froid. Nous le devons à nos militants qui ont connu deux crises majeures en deux ans: la guerre des chefs entre Françoi Fillon et Jean-François Copé et celle que nous traversons avec toutes ces interrogations sur les finances de l'UMP. La décision de mettre en place en triumvirat a été prise en bureau politique: elle doit être validée par un vote au prochain bureau politique et nous permettre de préparer dans les meilleures conditions possibles le congrès d'octobre.

Soutenez-vous le recentrage de l'UMP, tel qu'Alain Juppé ou Nathalie Kosciusko-Morizet le proposent?

Un parti n'a de sens que s'il porte un projet politique qui fait écho aux espoirs des Français. Le plus important est de reconstruire un discours à l'UMP. Nous ne gagnerons, et c'est ma priorité majeure, qu'en étant clairs et fermes sur notre ligne politique. C'est pourquoi je propose un Etat régalien fort, des entrepreneurs libres, un système éducatif refoné de fond en comble. La question des alliances, et notamment celle avec le centre, se posera quand nous aurons retrouvé notre discours.

Quelle sera votre position dans le débat parlementaire sur la réforme pénale?

La gauche et François Hollande ont totalement perdu la raison. Cette réforme nous le prouve encore. Le gouvernement doit garantir le respect de la loi républicaine et le respect des sanctions prononcées mais Christiane Taubira fait l'inverse: elle aide les délinquants et punit le victimes. Il ne faut pas s'étonner qu'il y ait un tel rejet du gouvernement et du président de la République puisqu'ils font tout en dépit du bon sens. Les Français n'attendent qu'une chose: que lon remette le pays à l'endroit.

La réforme territoriale peut-elle y contribuer?

Cette réforme est l'équivalent de la grande réforme fiscale annoncée par Jean-Marc Ayrault. On nous nnonce un grand projet et cela se termine par quelques coups de ciseaux dans la carte des régions. Ce n'est pas à la hauteur des enjeux.

Bruno Le Maire, interrogé par Jean-Baptiste Garat, dans le Figaro du 3 juin...