Comme Bonaparte en 1796...
Les observateurs et les médias prétendent, pour s'en inquiéter ou plus souvent pour s'en réjouir, que Sarkozy a tort de vouloir revenir en "prenant" l'UMP. Ce n'est pas de son niveau, disent-ils, ou il va se "salir les mains" ou il va y perdre son énergie...Balivernes!
C'est au contraire, pour Nicolas Sarkozy, la meilleure stratégie possible, celle qui devrait le conduire tout naturellement à la candidature en 2017 et sans doute à sa victoire.
L'UMP est tombée si bas qu'elle ne peut que remonter la pente...Et c'est Sarkozy qui va le permettre, qui va être l'auteur, le responsable de sa renaissance et de son regain de puissance.
C'est Sarkozy qui va permettre à l'UMP (ou au parti qui lui succèdera) de retrouver des militants, d'être à nouveau audible en délivrant un message unique, fort et mobilisateur.
Et alors, quel autre candidat à droite ou au centre pourra s'opposer sérieusement à celui qui aura su faire de ce mouvement divisé et affaibli, une alternative crédible - et désirée - à un socialisme déconsidéré et à un Front National qui demeure irréaliste et inquiétant.
En devenant président de l'UMP, Sarkozy assure sa candidature à l'élection présidentielle et, la situation de la gauche étant ce qu'elle est, aura toutes les chances de la remporter largement.
Nicolas Sarkozy va "prendre" l'UMP comme, en 1796, Bonaparte a "pris" l'armée d'Italie en guenille et en a fait, de victoires en victoires, une force invincible qui a permis son propre triomphe.
Marc d'Héré