Après qu'un accord a finalement été trouvé ce lundi matin, au terme de plusieurs heures de discussions restreintes entre Donald Tusk, François Hollande, Angela Merkel et Alexis Tsipras, certains responsables de droite ont voulu minimiser l'action du président de la République. Et vanter, au passage, celle de l'ancien chef de l'État...
Ainsi le député les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a-t-il immédiatement rappelé sur Twitter que le locataire de l'Élysée n'avait, selon lui, en rien permis la résolution de la crise. «Le compromis trouvé ne doit rien à François Hollande qui a incarné la faiblesse durant les négociations», a juré le parlementaire, tandis que Nicolas Sarkozy l'avait accusé, dimanche, de livrer un «spectacle désolant des divisions franco-allemandes».
«L'appel de Nicolas Sarkozy n'est pas resté lettre morte», se réjouit Woerth
«Visiblement, semble-t-il, l'appel de Nicolas Sarkozy n'est pas resté lettre morte», a assuré sur BFMTVÉric Woerth, peu avant l'annonce officielle de l'accord. «Tous les appels sont importants. Un ancien président de la République française est important. Il souhaitait un compromis, c'est ce que nous allons avoir», a expliqué le député de l'Oise et délégué général au Projet des Républicains.
Enfin, le porte-parole des Républicains, Sébastien Huyghe, qui s'est lui aussi réjoui du fait que le patron de Vaugirard soit «un peu monté au créneau pour rappeler que le couple franco-allemand était le moteur de l'Europe et qu'il devait se remettre à fonctionner». Est-ce à dire pour autant qu'il a joué un rôle dans la sortie de crise? «Je ne dis pas ça», a toutefois tenu à tempérer le parlementaire sur BFMTV.