Projet de loi Valls contre les discriminations: un nouveau coup porté au pacte républicain
Au coeur de l'université d'été des socialistes où les multiples divisions ont failli tourner au pugilat général, Manuel Valls a annoncé le dépôt d'un « projet de loi pour l'égalité et contre les discriminations du fait de l'origine, de la couleur de peau, de la religion, de l'orientation sexuelle, ou parce que l'on est une femme ».
Huit mois après les terribles attentats qui ont frappé la France et alors que nous sommes tous les jours confrontés aux revendications communautaires dans les services publics, à l'école, dans les cantines, les piscines ou encore les hôpitaux, M.Valls décide d'ouvrir plus grandes les vannes du communautarisme qui mine déjà notre pacte républicain.
L'extension d'un droit collectif pour saisir la justice sur des cas de discriminations, n'est ni plus ni moins qu'un chèque en blanc fait aux idéologues et à tous ceux qui croient que notre République n'est qu'un agencement juridique.
C'est une perche tendue aux associations ou groupes communautaires pour faire pression sur les tribunaux et obtenir ces « accommodements raisonnables » qui porteront le coup fatal à notre République.
Le parti socialiste, paniqué et obsédé par la question raciale et ethnique, est prêt à tout pour draguer les clientèles électorales, jusqu'à sacrifier notre unité nationale déjà fragilisée, sur l'autel du communautarisme.
Au lieu d'une république de citoyens, les socialistes opposent une république segmentée, catégorisée et balkanisée, mère de toutes les divisions et moteur du vote extrême.
Les Républicains n'accepteront jamais qu'un mur communautariste s'érige entre la République et les citoyens qui composent le peuple français.
Nadia HAMOUR
Secrétaire nationale à l'intégration. Les Républicains