Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cercle des Libertés Egales
8 novembre 2015

Laurent Wauquiez: unité et victoire aux régionales

 

Une « France qui perd ses emplois, sa cohésion, son influence. » Une violence « préoccupante » qui monte. Une politique « qui cherche à diviser les Français et qui donne le sentiment de ne pas régler le vrai problème des Français » préoccupés par la montée du chômage, le sentiment d'insécurité, le déclassement de la France...

Ce constat accablant est celui du « socialo-déclin » formulé par Jean-Pierre Raffarin lors du 1er Conseil national ce samedi à la Mutualité. Face à ce constat il invoque le « devoir de victoire » des Républicains lors des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Mais il appelle également à la mobilisation totale dans une élection « pas si facile que cela » en raison des moyens considérables que les régions socialistes mettent à disposition des présidents socialistes sortants pour leur réélection, mais aussi du mode électoral particulier (scrutin proportionnel).

Le tout dans un contexte d'une COP 21 organisée entre les deux tours des élections régionales vers lesquelles les projecteurs des médias seront braqués. « Les 35 heures, Air France, on peut s'en relever grâce aux Lumières. Mais une victoire du FN ? On toucherait à la substance de la France. La France serait-elle toujours la France ? Il faut veiller à cela, à ce que le Front national n'ait pas accès à une seule partie de la victoire. Ce combat est important pour nous », avertit le Président du Conseil national pour qui le devoir des Républicains est d'affirmer « notre éthique républicaine, de rester indispensablement unis, rassemblés, d'affirmer force et courage et un amour immodéré de la France ».

Secrétaire général et chef de file en région Rhone-Alpes-Auvergne, Laurent Wauquiez approuve. « Il n' a qu'un seul mot d'ordre : l'unité et la victoire aux régionales », occasion « de dire enfin ce que nous pensons de la gestion du PS en France lequel n'a pas compris la colère sourde qui s'installe dans le pays : des impôts qui écrasent la classe moyenne symbolisés par un secrétaire d'Etat au Budget effrayé par le matraquage fiscal que son gouvernement a lui-même provoqué et qui demande à certains Français de ne pas payer leurs impôts, une première ! »

A ses yeux, la France de François Hollande renvoie une « image pitoyable ». A l'image de ce qui s'est déroulé dans sa région, à Moirans (Isère), avec les exactions commises par des gens du voyage cagoulés. « La fermeté ce n'est pas dans les discours de Manuel Valls mais dans ses actes ; la fermeté ce n'est pas le lendemain mais le jour même quand les délinquants mettaient le feu aux voitures », s'insurge Laurent Wauquiez, pointant les conséquences du « laxisme de Christiane Taubira ».

« Dans notre région, en Rhone-Alpes-Auvergne, et comme dans toutes les régions, nos adversaires sont les candidats du Gouvernement. Nous, Les Républicains, sommes le seul rempart contre les folies du gouvernement. Ce que nous voulons, c'est protéger les Français ».

Parce que « le mérite n'est pas un gros mot chez nous, Les Républicains, nous rétablirons les bourses au mérite supprimées par Najat Vallaud-Belkacem », informe Laurent Wauquiez qui en contrepartie du versement du RSA exigera des allocataires des heures de travaux d'intérêt général au bénéfice des collectivités locales.

« Notre tache est bien plus grande que de gagner. Nous ne voulons pas que notre pays, notre République changent de nature. Ne nous excusons pas de nos convictions.

Nos valeurs sont celles de la République. Il est temps de redresser la France dans nos régions. Nous avons un mois pour reconquérir la France par les régions », conclut Laurent Wauquiez.

Une vision que partage Xavier Bertrand, chef de file pour la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. « Nous somme à l'avant-garde. Nous menons un combat pour la République, pour les valeurs républicaines ».

Le député-maire de Saint-Quentin mène un double combat contre le PS et le FN.

« Colère, peur, misère, le Front national ne se nourrit que des problèmes. Sa vocation est de surfer sur les problèmes. Tout est mensonge pour exploiter des peurs. Le jour où il n'y a plus de problème, ils ne seront plus à ce niveau. Notre région, généreuse, travailleuse qui a souffert et qui souffre ne se résigne pas. Elle ne veut pas des marchands de malheur que sont les populistes», juge Xavier Bertrand pour qui le Parti socialiste est responsable de cette situation. « Ce sont eux qui nous ont plongé dans ce déclin et il n'est pas question de faire alliance », avertit Xavier Bertrand.

Prenant l'exemple sur une retraitée de sa région qui a vu son impôt sur le revenu septupler en quatre ans, passant de 101 à 751 euros, Xavier Bertrand a remis en perspective le discours et les promesses du candidat François Hollande au Bourget en 2012 (ndlr. "Mon véritable adversaire (...) c'est le monde de la finance. " (...)"Les riches paieront"). « Cette dame ne savait pas qu'elle était riche. Jamais François Hollande ne rendra aux Français ce qu'il leur a volé. Il a abaissé la France et tenté d'entrainer tout le monde dans sa chute », relève Xavier Bertrand n'oubliant pas non plus que François Hollande avait mis fin, dès son élection, aux heures supplémentaires défiscalisées. « Nous voulions que ceux qui travaillent plus, gagnent plus. Les heures supplémentaires défiscalisées c'est nous. La fion des heures supplémentaires défiscalisées c'est François Hollande qui a volé le fruit de leur travail ».

« Et dans notre région les socialistes ont agi pareillement. Cette valeur travail qui permet de s'élever a été abimée par le PS dans une région rongée par le chômage », poursuit Xavier Bertrand déplorant l'inaction des socialistes en matière de soutien à l'économie et de développement de la formation professionnelle. « Nous pourrons faire la preuve dans les deux mois qui suivent notre élection que nous sommes capables de changer le quotidien des Français », assure Xavier Bertrand.

Parmi les politiques qu'elle compte déployer, Valérie Pécresse, chef de file en région Ile-de-France, fera justement de la formation professionnelle une priorité.

Pointant le « bilan accablant » de la gestion socialiste en région Ile-de-France depuis 14 ans fait de « gabegies, impôts, clientélisme et chômage..., on ne peut pas rester les bras ballants, on doit se lever », invoque Valérie Pécresse qui entend récompenser, elle aussi, le travail, le mérite, l'effort et restaurer l'autorité.

« Ce sera le dernier grand rendez-vous électoral avant la Présidentielle de 2017. Ce doit être l'occasion de dire non au cynisme absolu des socialistes qui, voyant qu'ils sont désavoués, cherchent par tous les moyens avec le Gouvernement de faire monter le Front national, non pour gagner eux mais pour nous faire perdre », dénonce Valérie Pécresse.

« Les élections régionales sont l'occasion d'adresser à François Hollande un carton rouge. Elles ont une dimension nationale car dans toutes les régions nous avons les mêmes socialistes avec les mêmes méthodes, les mêmes résultats et les mêmes échecs » , enchérit Bruno Retailleau, chef de file en région Pays de la Loire, pour qui « le Parti socialiste est le parti de l'échec et le FN celui des bonimenteurs ».

De François Hollande qui avec Lucette, a « inventé le peuple virtuel, méprisant les classes populaires », à Myriam El Khomri « le casting de l'incompétence alors que la priorité devrait être la lutte contre le chômage », en passant par Marisol Touraine « fait la poche aux personnes handicapées »... , le sénateur de la Vendée pointe « la machine socialiste à exaspérer et à désespérer les Français ».

Dans une région qui a « embauché un fonctionnaire tous les quinze jours », Bruno Retailleau dénonce les « gabegies des socialistes qui ne connaissent que le « toujours plus de dépenses publiques, le toujours plus d'impôts ».

Mais aussi « l'affaiblissement de l'autorité de l'Etat. Le laxisme ce n'est jamais la solution, c'est une formidable injustice. Quand on dit aux jeunes qu'ils ont des droits mais pas de devoirs, on les condamne à perpétuité à l'assistanat au moment où ils doivent grandir », remarque Bruno Retailleau qui veut rétablir, comme tous les candidats Les Républicains, les bourses au mérite et lutter contre toutes les addictions.

Les Républicains

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Cercle des Libertés Egales
  • Cercle de réflexion, le Cercle des Libertés Egales s'attachera à mettre dans le débat public et à faire avancer des analyses, des idées, des projets, des propositions d'inspiration sociale libérale.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité