Sarkozy: 2016 l'année de la rencontre avec les Français

Après une année 2015 chargée et marquée par ses déplacements en soutien à nos candidats aux élections départementales et régionales, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a placé l'année 2016 sous le signe de la rencontre avec les Français.

« Viticulteurs, agriculteurs, chefs d'entreprises, des Français. J'aime ce contact et j'ai besoin de ce contact. Venir à leur rencontre pour parler avec eux le plus librement possible c'est, me semble-t-il, la seule solution crédible à la crise de confiance qui existe en ce moment entre les hommes politiques et les Français », confiait ce jeudi midi Nicolas Sarkozy au terme de son déplacement à Nîmes.

Mercredi soir, Nicolas Sarkozy a d'abord répondu à l'invitation de la fédération du Gard réunie par Max Roustan, président du comité départemental, maire d'Alès et par Jean-Paul Fournier, secrétaire départemental et sénateur-maire de Nîmes pour fêter la nouvelle année.

L'occasion pour Nicolas Sarkozy, devant près de 2 000 personnes, de souligner, quinze jours après avoir reçu un millier de nouveaux adhérents au siège, la vitalité de notre mouvement, première formation politique de France avec plus de 240 000 adhérents.

« Je voudrais que Les Républicains soit la formation politique de la Nation française afin que tous les Français se reconnaissent en elle »n lance Nicolas Sarkozy avant d'évoquer la tenue les 13 et 14 février d'un Conseil national axé sur « un projet fort ».

« Nous devrons répondre à ces questions : qui sommes-nous? Que voulons-nous? », estime-t-il.

« Nous devons nous adresser à tous les Français d'où qu'ils viennent et quelle que soit leur confession. Notre parti ne doit pas être un club de supporters mais le parti de la nation », estime Nicolas Sarkozy qui souhaite que notre formation « réconcilie les Français avec le travail, la réussite, le mérite; qu'elle assume les racines chrétiennes de la France pour éviter qu'elle ne se transforme en un pays où les communautés vivent l'une à côté de l'autre ; qu'elle fasse le choix de l'assimilation, qui ne marche plus en France plutôt que celui de l'intégration ».

Ne voulant pas se « résoudre au déclassement de la France, elle n'est pas fichue, elle a un message universel, on en est fiers, je veux que nous puissions la transmettre à nos enfants, nos petits-enfants», Nicolas Sarkozy a sévèrement critiqué les politiques conduites par François Hollande et son gouvernement. « Il faut que vous vous disiez qu'au fond, ils vont nous laisser la France dans un tel état qu'il va nous falloir la redresser », a-t-il lancé à l'assistance.

Les Républicains