Nicolas Sarkozy, vendredi à Saint-Paul, sur l'île de La Réunion. (Sipa)
C'est comme si il était candidat. Mardi en en clôture d'une "matinée de travail sur l'Outre-mer" de son mouvement, Nicolas Sarkozy a fait un pas de plus vers 2017, en affirmant qu'il voulait "revenir la tête haute". L'ex-Président s'exprimait devant quelques centaines de personnes au siège de son parti, dans le XVe arrondissement. "Pour moi, l'Outre-mer, ce n'est pas une question d'exotisme, pas le coup de soleil, ni le collier de fleurs, ni de beaux paysages. C'est un défi républicain pour donner la chance à tous les jeunes d'Outre-mer de vivre la tête haute du produit de leur travail", a d'abord lancé le président LR.
"Je veux revenir parce que la confiance, elle se crée sur le long terme"
Il a expliqué avoir choisi d'aller à La Réunion (le vendredi 27 mai) pour son premier déplacement en Outre-mer pour "montrer aux Réunionnais que (s)on amour pour eux ne dépendait pas du résultat des élections (en 2012) mais de la conviction que dans ce bassin de 30 à 40 millions de francophones, au milieu de l'océan Indien, c'était de la France qu'il s'agissait". "J'ai voulu leur dire 'en 2012, on vous a menti de façon éhontée. On vous a tout promis, des logements, de l'emploi, de l'argent, des droits. Quatre ans, après vous n'avez rien'", a-t-il affirmé.
"Alors moi, je veux revenir parce que la confiance, elle se crée sur le long terme. Et je veux revenir la tête haute pour vous dire : 'Voilà, il (François Hollande) vous a menti, je ne vous ai pas menti. Maintenant, on peut se remettre au travail'". "Le mensonge, ça suffit, les Outre-mer méritent mieux que ça", a-t-il insisté.