Conseil National présentation du projet Des Républicains

              03 juillet   2016           

Augmentation du chômage, pauvreté grandissante, matraquage fiscal, perte d'autorité de l'Etat, absence « coupable » de la voix de notre pays à l'international...

En lançant, samedi après-midi, les travaux du Conseil national dont une partie était consacrée au logement, à la ruralité et à l'organisation de la République, Isabelle Le Callennec, Vice-présidente des Républicains, n'a pas manqué de relever les graves manquements du pouvoir socialiste depuis 2012 et les critiques formulées par nos concitoyens.

« Les Français sont colère contre un président inefficace, échaudés par des ministres qui disent mais qui ne font pas et un Premier ministre incapable de convaincre sa propre majorité sur un texte qui prétend moderniser l'organisation du travail ».

« Cela fait beaucoup et cela suffit », lance la députée d'Ille-et-Vilaine heureuse du « projet crédible » élaboré pendant 18 mois par notre famille politique sous la houlette d'Eric Woerth qui a réalise un « travail énorme ».

« Nous avons travaillé à la réaffirmation de nos valeurs, produit des propositions crédibles et applicables rapidement, hiérarchisé nos priorités, sur l'emploi, l'immigration, la sécurité, la ruralité, nous avons apporté des réponses sérieuses », énumère Isabelle Le Callennec.

« Dans moins de 5 mois, nous nous aurons choisi notre candidat à la primaire ouverte et dès le 28 novembre, nous soutiendrons tous notre héros », ajoute-t-elle.

« C'est le projet des Républicains, c'est du solide et du sérieux. Il est en rupture avec le laxisme ambiant, la république du chômage, la république des parapluies. Il répond aux défis gigantesques d'un monde qui évolue plus vite que nous, dans un contexte où la France, ballottée, décroche», poursuit Eric Woerth voyant en la validation du projet le « début d'un long parcours qui va nous mener à l'élection présidentielle.

« Penser collectif de temps à autre ne nuit pas », glisse le Secrétaire général soulignant combien « Les Républicains veulent réagir et remettre la France à l'endroit et remettre à l'endroit ce qui est à l'envers, remettre à l'endroit la France de François Hollande qui aura reculé pendant cinq ans. »

Eric Woerth fixe le cap : « la maîtrise de notre destin, oser, inventer, protéger nos valeurs républicaines, rétablir l'autorité de l'Etat. » Et surtout, « nous allons faire ce que nous disons. Chaque mesure doit être réaliste et impactante », souligne Eric Woerth ne négligeant pas l'exercice de pédagogie nécessaire. « Cela est majeur quand on veut réformer », estime –t-il, prenant exemple sur nombre de lois socialistes qui ont été imposées, sans explication ni débat, à l'image des rythmes scolaires. »

Résumant l'ensemble des propositions formulées lors des 18 conventions thématiques, les 15 Rendez-vous du projet, Eric Woerth voit en ce projet « une alternance franche et claire avec la gauche qui donnera à chaque Français le sentiment de vivre dans un pays prospère. »

Président du Conseil national, Luc Chatel a tenu à saluer l'ensemble de notre famille politique pour le travail effectué et l'élaboration de ce projet qui a une ambition : « remettre notre pays dans la course. Et remettre notre pays dans la course c'est regarder la réalité telle qu'elle est. Celle d'un monde chaotique, dangereux, voire extravagant où l'on peut émerger ou disparaître en peu de temps. »

En ce sens, l'élection de 2017, « c'est tout l'objet de notre projet, est de préparer la France à ce nouveau monde. Or, elle n'est pas préparée. Elle est fossilisée. Elle décroche chaque jour et s'accroche plus, comme on le voit avec les épisodes entourant la loi Travail, au 19ème siècle plutôt qu'au 21ème siècle. »

Luc Chatel a une conviction : « La France ne bâtira pas son futur avec les socialistes, des gens du passé, des gens dépassés ». Et encore moins avec François Hollande qui, « plus il descend dans les sondages, plus il distribue. Il a transformé son quinquennat en casino royal », observe le président du Conseil national.

Si le projet adopté est « à la hauteur des défis, à condition d'être capable de changer de logiciel, de miser sur l'agilité et la réactivité, de promouvoir le risque plutôt que la rente », comme Eric Woerth, Luc Chatel estime nécessaire l'exercice de pédagogie auprès des Français « pour que la France retrouve son rang et soit enfin de retour. »

Comments

[marcdhere]

Sans s'imposer totalement à tous, ce projet des Républicains, voté à la quasi unanimité, interdira aux candidats à la primaire qui n'ont pas voté contre, de s'y opposer. C'est un projet fort... C'est le projet de tous les Républicains.