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Cercle des Libertés Egales
8 septembre 2016

Sarkozy: je ne serai jamais le président de l'impuissance

Sarkozy : "Je ne serai jamais le Président de l'impuissance, voilà ma réponse à Hollande"

Ciblé par François Hollande le matin même, Nicolas Sarkozy a répondu jeudi soir lors d'une réunion à Vendôme (Loir-et-Cher). A "l'impuissance" du Président, le candidat à la primaire de la droite oppose son intransigeance et sa volonté "d'adapter le droit à la gravité extrême" de la menace terroriste.

                       

 

Nicolas Sarkozy accuse François Hollande de "faiblesse". Reuters.

François Hollande avait dénoncé le matin même dans un long discours les critiques de Nicolas Sarkozy contre la Constitution. L'intéressé lui a rendu la pareille jeudi soir à Vendôme (Loir-et-Cher), lors d'une réunion publique.  

L'ex-Président a accusé son successeur à l'Elysée de "faiblesse" contre le terrorisme. "La démocratie n'a pas le droit à la faiblesse, nous sommes la France, nous ne pouvons pas accepter l'impuissance (...) C'est le droit qui doit s'adapter à la réalité de la menace, ce n'est pas le contraire, parce qu'accepter le contraire, c'est accepter l'impuissance", a affirmé Nicolas Sarkozy. Avant d'enchaîner, devant quelque 2.000 personnes : "Je ne serai jamais le président de l'impuissance, voilà ma réponse à François Hollande."

"Faut-il attendre que les terroristes aient commis leur acte barbare pour protéger la société?"

"François Hollande affirme désormais que sa priorité, c'est l'Etat de droit, scandant son slogan pour manifester son impuissance ; moi, ma priorité, c'est la sécurité des Français. Je veux être le président de la République qui protégera les Français et qui défendra la France", a dit encore Nicolas Sarkozy. "Je pose la question aux Français : faut-il attendre que les terroristes aient commis leur acte barbare pour protéger la société? Moi, je ne le crois pas", a-t-il poursuivi. "C'est une divergence fondamentale que j'ai avec monsieur Hollande et tous ceux qui refusent de voir la réalité telle qu'elle est, qui refusent d'adapter le droit à la gravité extrême de la menace. C'est refuser de tirer les conséquences des attentats et des atrocités qui ont été commis sur le sol de la République française", a ajouté l'ex-chef de l'Etat, en présence de plusieurs ténors de Les Républicains (LR), parmi lesquels Eric Woerth, secrétaire général de LR, et Christian Estrosi, président de la région PACA et de la métropole niçoise.

François Hollande s'était pour sa part posé en défenseur de l'Etat de droit, rejetant tout "Etat d'exception" contre les attaques djihadistes. "La seule voie qui vaille, la seule qui soit efficace, c'est celle de l'Etat de droit", avait martelé le Président.

Sarkozy veut "reprendre le principe de la déchéance de nationalité"

A Vendôme, Nicolas Sarkozy a réduit la présidentielle à une confrontation entre lui et François Hollande. "Que chacun entende bien ce message : dans huit mois, il faudra choisir entre la présidence de l'impuissance ou la présidence de l'action. Je serai le président de l'action. J'ai dit, je dirai la vérité".

L'ancien chef de l'Etat compte également "reprendre le principe de la déchéance de nationalité parce que, quand on attaque la France et qu'on tue les Français, on ne mérite pas d'avoir la nationalité française". "Au lendemain du drame du Bataclan, François Hollande avait souhaité changer l'état de droit en proposant une révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité. Il a échoué une fois de plus, je le regrette", a-t-il ajouté.

Arnaud Focraud (avec AFP) - leJDD.fr

 

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