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Cercle des Libertés Egales
15 juin 2015

Les Républicains veulent traiter tous les sujets

C'est par de « très bonnes nouvelles » que Lydia Guirous, porte-parole, a entamé le point-presse hebdomadaire des Républicains, ce lundi midi.

 

Dimanche, effectivement, les habitants de Puteaux, Clichy, Asnières (Hauts-de-Seine), Thionville (Moselle) étaient convoqués à des municipales partielles. « Partout nous enregistrons une progression très claire de notre famille politique avec un FN systématiquement en recul et une gauche dont le socle de voix s'effondre comme à Clichy », précise Lydia Guirous.

A Puteaux, la liste de la maire sortante, Joëlle Ceccaldi-Raynaud l'emporte dès le premier tour avec 60,77% des voix, soit 4,85% de plus qu'en mars 2014. A Asnières, la liste conduite par Manuel Aeschlimann obtient 47,42% et distance de plus de 11 points le maire PS sortant qui l'avait pourtant devancé d'un point en mars 2014. A Clichy, la liste emmenée par Rémi Muzeau obtient 48,83% devant celle PS sortante (30,5%).

« Avec le raz-de-marée des départementales, nous avons une chance historique de ne plus avoir une seule ville gérée par le PS dans les Hauts-de-Seine », relève Lydia Guirous qui salue « la stratégie de rassemblement de Nicolas Sarkozy.

Le travail paie. L'union nous permet de gagner les différentes élections.

L'opposition poursuit sa progression et prépare l'alternance », poursuit Lydia Guirous qui n'oublie pas de souligner la « très belle progression » de la liste d'Anne Grommerch qui, à Thionville (Moselle), arrive très largement en tête de cette municipale partielle avec 46,77% des suffrages. « Elle distance la liste de l'ancien maire de PS de près de 6%, soit 4% de mieux qu'au premier tour en mars 2014 », relève-t-elle.
« Dans toutes ces villes nous avons la bonne stratégie. Quand nous sommes sur le terrain et que nous passons des messages forts nous faisons reculer le PS et le FN », analyse encore Lydia Guirous.

Ce week-end a été également marqué par un « rendez-vous manqué », relève Sébastien Huyghe. Celui de François Hollande qui a « décommandé » sa participation au Congrès de l'Union nationale des associations familiales (UNAF) qui fêtait ses 70 ans. « Après toutes ces décisions en défaveur de la famille depuis qu'il est au pouvoir, François Hollande avait peur de se faire siffler et a préféré aller aux 24 heures du Mans où il s'est fait quand même siffler », remarque Sébastien Huyghe. François Hollande s'est ensuite déplacé à Bordeaux pour le salon Vinexpo, l'occasion pour « l'homme de la synthèse » de faire une remarque incomprise sur la proposition d'un amendement parlementaire sur la loi Evin à l'occasion de la discussion en seconde lecture de la loi Macron. « Il nous a dit, relève Sébastien Huyghe qu'il fallait respecter la loi Evin, toute la loi Evin mais que, par ailleurs, il fallait faire part d'ouverture. Est-il favorable à l'amendement voté par les sénateurs ? Ou veut-il rester à la version initiale de la loi Evin ? Il est resté une fois plus dans le flou », remarque Sébastien Huyghe pour qui , en faisant la promotion publique du vin, François Hollande « pourrait tomber sous le coup d'une condamnation au titre de la loi Evin ».

Enfin, interrogés sur l'immigration et la question du droit du sol, Sébastien Huyghe a expliqué qu'il était du « devoir » des Républicains de « mettre tous les sujets sur la table, sans tabou. Nous ne sommes pas dans la position de Manuel Valls qui, questionné par la population sur l'immigration, répond qu'il n'y a pas de sujet, pas de débat..

Nous avons pour devoir de mettre sur la table tous les sujets, y compris ceux qui fâchent. Un certain nombre de problèmes se posent aujourd'hui. Le droit du sol, tel qu'il est aujourd'hui, doit-on le garder ? Doit-on le faire évoluer ? Doit-on l'abandonner ? Nous devons y travailler sans a priori mais par rapport à une question qui se pose à nos concitoyens ». « Ce sujet », poursuit Lydia Guirous, a déjà été évoqué par un certain nombre d'entre nous comme François Baroin et Eric Ciotti. Nous estimons qu'il faut débattre et qu'il va falloir traiter cette question de l'immigration. Il en est de même de l'islam de France, de l'ISF, de Schengen.

Tous les sujets doivent être traités, c'est cela le devoir d'une famille politique moderne. Et c'est pour cela que nous avons créé Les Républicains ».

 

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