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Cercle des Libertés Egales
6 septembre 2015

Sarkozy: La priorité c'est les régionales et c'est tous ensemble

« Notre priorité, maintenant, ce sont les régionales. Et les régionales c’est tous ensemble ! Les régionales c’est d’abord ! ».

Après Gilley (Doubs) dans la matinée de samedi où 1 500 personnes l’attendaient, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a répété son message unitaire et prioritaire dans l’après-midi lors de l’université d’été de la fédération Les Républicains de Loire-Atlantique. L’occasion d’apporter avec les 1 500 personnes présentes, dont les anciens Premiers ministres Alain Juppé et François Fillon, la présidente déléguée des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet mais également les députés Eric Woerth, Guillaume Larrivée, Frédéric Lefebvre, Isabelle Le Callennec, Thierry Solère, le sénateur Roger Karoutchi… un soutien appuyé au sénateur Bruno Retailleau qui conduira la liste d’union Les Républicains – UDI dans la région des Pays de la Loire lors du scrutin des 13 et 20 décembre prochains.

 

« La victoire de Bruno Retailleau sera belle. Il mène avec ses amis une campagne formidable » a salué Nicolas Sarkozy soulignant la créativité et le dynamisme du président du groupe Les Républicains au Sénat qui a contractualisé dans sa région les premières alliances avec l’UDI pour constituer une liste de la droite républicaine et du centre.

« Nos candidats, nos équipes ont besoin d’être soutenus par tout le monde. Il y a un calendrier, une méthode : que tous se mettent au service du collectif et non le collectif au service de quelques uns », a rappelé Nicolas Sarkozy pour qui les régionales constituent « une bonne opportunité pour réfléchir à ce que nous voulons être » dans le cadre de la préparation à l’alternance.

 

« Jamais je n’ai ressenti une telle inquiétude, une telle sourde angoisse sur la question de l’avenir de notre pays, de sa pérennité, de l’absence complète de leadership en France et en Europe », a-t-il confié. « Est-ce que nos enfants vont pouvoir vivre en France avec notre mode de vie hérité de nos parents, avec notre langue ? », s’est-il interrogé. « Il y a une formidable crise d’identité sur ce qu’est la France et ce qu’elle va devenir. Cette angoisse peut tourner en colère. A nous, Les Républicains, de fixer un cap, une vision sur ce que nous voulons faire » a-t-il lancé voyant dans la « question dramatique de l’immigration » une illustration de la façon dont notre formation politique humaniste allait se comporter.

Stigmatisant l’ « immobilisme » qui conduit à un « désastre humain », Nicolas Sarkozy a stigmatisé à plusieurs reprises « la pensée unique qui ne se contente pas d’interdire d’agir à ceux qui veulent agir mais aussi d’interdire de réfléchir à ceux qui veulent réfléchir à ce sujet majeur de ce début de siècle. Je refuse cette nouvelle pensée unique que j’accuse de complicité avec les drames que nous voyons aujourd’hui », a lancé Nicolas Sarkozy scandalisé par l’ « inhumanité » des propos de Marine Le Pen, « l’absence totale du moindre sentiment », sa « brutalité » sur les migrants. « On peut penser ce que l’on veut sur l’immigration, mais il s’agit d’humains. Ces enfants auraient pu être les nôtres. Ce sont nos frères dans l’espèce humaine. Nous avons des racines chrétiennes. Mais qu’est ce qu’avoir des racines chrétiennes en parlant de gens morts comme des gens extérieurs », a-t-il poursuivi marquant à nouveau sa « honte » pour les propos de la présidente du FN.

Face à ce drame, Nicolas Sarkozy constate et déplore l’absence de stratégie de l’exécutif socialiste. « Nos propres dirigeants sont comme sonnés, sans repères, sans solutions, sans vision. Un jour François Hollande ne veut pas de quotas puis, le lendemain, il réclame des quotas. Ce n’est pas comme cela que l’on dirige la France », accuse l’ancien président de la République.

 

Rappelant que « le statut des réfugiés politiques faisait partie de l’identité nationale de la France – c’est pour cela que nous sommes la France – », Nicolas Sarkozy s’est prononcé pour l’accueil des réfugiés politiques, « mais nous ne voulons plus de la fraude, que ce statut de réfugié politique soit foulé par une fraude systématique. Nous devons faire la chasse absolue à la fraude à l’asile politique », afin de préserver l’immigration économique. Il a également proposé que les centres de rétention administrative soient installés, sous le contrôle de l’Union européenne, à l’extérieur des frontières de l’Union européenne, comme en Afrique du Nord, en Bulgarie…

Quant à Schengen « qui s’est construit sur une idée juste, celle qu’on résiste mieux aux flux migratoires à plusieurs que seul », mais sur « une erreur, l’absence de politique migratoire commune », Nicolas Sarkozy a de nouveau plaidé pour l’arrêt du Schengen actuel pour la mise en place d’un nouveau Schengen 2, « avec des règles migratoires identiques » dans tous les pays de la zone Schengen.

Nicolas Sarkozy a souhaité également s’attaquer aux raisons de cette immigration massive, aux racines du mal, la déstabilisation de pays comme la Libye, la Syrie, l’Irak par Daech, critiquant au passage « l’inaction, le manque de courage, le manque de leadership d’une communauté internationale comme interdite devant cette situation. La coalition fait la guerre à personne. Si on fait la guerre, on la fait pour gagner. Depuis que la coalition est en marche, Daech est à 150 km de Damas », déplore Nicolas Sarkozy.

« Pas de coalition, pas de combat, pas de volonté, pas de leadership, voilà à quoi il faut tourner le dos », observe le président des Républicains préoccupé par les rapports entre l’Europe et l’Afrique « deux continents frères dans le destin ».

Plaidant pour « un plan Marshall » qui ne pourra être que bénéfique économiquement pour les deux continents et règlera les problèmes migratoires, Nicolas Sarkozy souhaite également une « discussion franche et claire avec les nations africaines », sur le sujet de la natalité. « La question majeure est le nombre d’habitants qui peuvent habiter la planète. Si la natalité n’est pas pensée dans l’objectif de vivre dignement, quel sera l’avenir de la planète », interroge Nicolas Sarkozy convaincu que le sujet de l’immigration est la « parfaite illustration de ce que nous voulons conduire. Avec Les Républicains cela sera sérieux. Nous affronterons les problèmes avec humanité et sérieux. Il y aura un capitaine », assure Nicolas Sarkozy qui a marqué à Gilley comme à La Baule son « bonheur » de parler avec les militants « de sujets sérieux, pour construire ensemble la France du XXI ème siècle, réussir dans un univers où personne ne nous attend » Des militants impatients comme Nicolas Sarkozy et tous les cadres de notre famille politique « de tourner cette page de la fatalité qui est tombée sur nous ».

Les Républicains

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