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Cercle des Libertés Egales
2 mars 2015

Nicolas Sarkozy dit non au FNPS!

Par

LePoint.fr 02/03/2015 

La loi Macron n'est pas l'alpha et l'oméga d'une saine politique économique française... Ce n'est pas en envoyant des autocars sillonner les départementales de notre pays que l'on peut se moderniser.

Bref, il existe une politique économique alternative qui s'attacherait à réduire vraiment les déficits, les dettes et les charges des entreprises.

Dans une longue interview publiée dans Le Figaro de lundi matin, Nicolas Sarkozy sonne la révolte. Il ne veut pas laisser dire que le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques adopté péniblement grâce à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution est une loi de droite que l'UMP aurait pu voter, qu'elle est d'inspiration libérale et qu'elle peut en quelques mois redonner de l'allant et du tonus à notre économie.

 

L'ancien chef de l'État dresse d'abord le bilan des presque trois ans de mandat de François Hollande. À une croissance comprise entre 0,3 et 0,4 % depuis 2012 s'ajoutent un niveau de dépenses publiques représentant 57 % de notre PIB, 40 milliards d'euros d'impôts et de charges supplémentaires et 590 000 chômeurs supplémentaires depuis l'élection de François Hollande en mai 2012. Et l'avenir ne sera pas plus souriant : "Je précise en outre que le régime d'assurance chômage prévoit 104 000 chômeurs de plus en 2015 !" assène Nicolas Sarkozy.

Selon lui, les deux seules bonnes nouvelles, les baisses simultanées des cours de l'euro et du pétrole, "ne doivent rien à M. Hollande"...

Ramener les dépenses publiques à 50 % du PIB

Suit un catalogue de réformes structurelles qui visent à "engager ni plus ni moins une révolution des esprits, débarrassée de tous les dogmes, afin de mettre l'entreprise, quelle que soit sa taille et dans toutes ses dimensions, au centre de toutes les décisions économiques du gouvernement".

"Il faut baisser le montant des dépenses publiques, qui auront augmenté de 100 milliards d'euros sur cinq ans à la fin du mandat de François Hollande. Nous devons revenir à un niveau de dépenses publiques équivalant à 50 % du PIB, et inscrire ce chiffre dans la Constitution, pour qu'il ne puisse plus être dépassé."

Pour assainir les finances publiques, Sarkozy veut revenir au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux et l'imposer aux collectivités territoriales. "Ce seul poste de dépenses représente 45 % du budget national et 60 % de celui des collectivités locales."

En contrepartie, ces collectivités territoriales pourront négocier le temps de travail et le montant des rémunérations de leurs agents.

L'une des propositions-chocs de Sarkozy consiste à augmenter le temps de travail des fonctionnaires. "48 jours de congé par an en moyenne dans la fonction publique d'État contre 36 dans le secteur privé et 29 dans une petite PME. C'est une question d'équité, mais aussi d'impact sur les charges des entreprises et les impôts des Français. Il est impératif d'augmenter leur temps de travail si on veut que la France s'en sorte." Et de conclure sur ce sujet par une phrase qui fera couler beaucoup d'encre : "J'accuse la gauche de paupériser la fonction publique en faisant le choix des sureffectifs."

 

Cette révision drastique ne sera pas suffisante pour remettre nos finances publiques dans les clous de nos principaux voisins. "Les deux priorités sont clairement de régler dans un premier temps la question de la gabegie invraisemblable qui règne en matière de formation professionnelle (32 milliards d'euros par an) ou de politique de logement (46 milliards)."

Non au FNPS !

Nicolas Sarkozy conclut son entretien au Figaro avec des propositions économiques très différentes de celles de son successeur : suppression de l'ISF, augmentation de l'âge du départ à la retraite, repenser le Code du travail en ne conservant que le droit fondamental des salariés, soutien accru des départements aux TPE et aux PME, mise en pièces des vrais corporatismes qui entravent la croissance dans notre pays, comme les dockers de la CGT dans les ports ou la CGT du livre dans la presse...

 

S'il ne se livre pas au petit jeu des pronostics à trois semaines des élections départementales, le président de l'UMP veut remobiliser ses électeurs. "Voter pour le FN au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est le FNPS !"

À ceux qui commençaient à douter de sa volonté de ravaler du sol au plafond l'UMP. "Il y aura un nouveau parti, au printemps. On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle. Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l'alternance, et notamment au centre. Quand je dis le centre, je parle du vrai centre droit, donc ceux qui sont clairement dans l'opposition."

 

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Commentaires
M
Oui tout cela est bien.... mais des promesses nous en avons eu déjà des tonnes.... et rien n'avance.<br /> <br /> Pour mettre en marche tout ce qu'il propose, il faut beaucoup de pédagogie, de sans froid contre les adversités qui ne manqueront pas de pointer ...<br /> <br /> Arrêter ces jeux malsains de droite-gauche alternés, gouverner au centre, avec de vrais économistes, des gestionnaires, bannir la politique-politicienne de la gouvernance...<br /> <br /> Revenant de Bruxelles, nous n'y sommes pas très appréciés, la France.... en ce moment, je pense que c'était mieux sous l'ère Sarkozy.... malgré tout !
P
Bismuth, 10 ans au pouvoir.......<br /> <br /> il faut avoir un paquet d'impudeur pour déclarer ce qu'il faut faire......
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