Nicolas Sarkozy rencontre à nouveau les autorités religieuses musulmanes

Au lendemain des attentats meurtriers de début janvier, Nicolas Sarkozy, en qualité de président de l'UMP, avait tenu à rencontrer très rapidement l'ensemble des autorités religieuses du pays. A l'instar des représentants des religions catholiques, protestantes et juives, Nicolas Sarkozy avait échangé au siège de l'UMP avec Dalil Boubakeur, Recteur de la Grande mosquée de Paris, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) ainsi que tous les membres de cette institution.

Ce mardi, les échanges se sont poursuivis dans le salon d'honneur de la Grande Mosquée à l'invitation de Dalil Boubakeur. Des échanges en présence de tous les membres du CFCM au grand complet et exceptionnellement réunis , de Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente, Henri Guaino, député et Gérald Darmanin, Secrétaire général-adjoint de l'UMP.

« Comme toujours, je crois que les graves problèmes de la société française on gagne à les évoquer, à en parler pour trouver des solutions », a confié au sortir de cette rencontre Nicolas Sarkozy évoquant des « échanges approfondis » sur la question de la compatibilité de la République et de l'islam. « Nous sommes tous conscients de la fragilité de la société française, des passions qui sont extrêmement fortes », a confié Nicolas Sarkozy pointant le « refus et le dégout » partagés du djihadisme extrémiste». Il a noté » des points d'accord : « nous ne voulons pas de communautarisme, comme nous ne voulons pas d'amalgame, ni d'exploitation politique d'une question grave et sensible».

Lors de cet échange Nicolas Sarkozy, qui souhaite « un islam de France et non un islam en France », a souligné « qu'il y avait un mode de vie et des pratiques sociétales que nous ne voulions pas changer et que les musulmans de France, quand ils définissaient l'islam de France, devaient en tenir compte, sur le voile, sur les prières dans la rue, sur la formation des imams, sur les discours de ces imams, sur le financement ».

Evoquant des dirigeants du CFCM « conscients de la gravité de la situation, des difficultés de la situation et des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules », Nicolas Sarkozy a évoqué la programmation d'une nouvelle journée de travail.

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