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Cercle des Libertés Egales
5 novembre 2015

Nicolas Sarkozy sur RTL: des propositions, des solutions

 

« Est-ce qu'il y a une solution aux problèmes que vivent les Français qui ont peur quand ils prennent le train, qui sont inquiets quand ils sont dans une gare ou qui ont des craintes lorsqu'ils sont dans le métro ? La seule question importante, c'est celle-ci. »

 

Invité mercredi matin de la matinale de RTL, Nicolas Sarkozy a été interrogé sur la sécurité, thème d'une journée de réflexions et de propositions qui s'était déroulée, la veille, au siège des Républicains.

L'occasion, s'appuyant sur une analyse incontestable de l'Observatoire de la délinquance, de souligner que depuis trois ans l'insécurité progresse dans tous les domaines alors que pendant les cinq ans de son quinquennat, de 2007 à 2012, « l'insécurité a reculé, tout agrégat confondu ».

« Il y a un grave problème d'autorité de l'Etat, il y a des solutions et c'est les propositions que je fais », estime Nicolas Sarkozy présentant certaines d'entre elles. Comme la nécessité de « recentrer le travail de la gendarmerie et de la police sur les missions essentielles » que sont le maintien de l'ordre public, le renseignement « pour prévenir des agressions » et l'investigation « pour retrouver les coupables de crimes et délits ».

« Aujourd'hui, police et gendarmerie, sont embarrassées de quantités de missions qui pourraient être faites par les autres », poursuit Nicolas Sarkozy prenant exemple sur la police municipale qui pourrait se voir confier des missions comme celle de s'occuper des procurations électorales.

Autre exemple pris par Nicolas Sarkozy, la verbalisation des excès de vitesse sur autoroutes qui pourrait être confiée à un partenaire privé dans la mesure où les excès de vitesse sont établis aujourd'hui à bord de voitures équipées de radars automatiques.

Sur la non application des peines, Nicolas Sarkozy a confié que ce problème existait sous son quinquennat mais qu'aujourd'hui le constat est, par année, de 100 000 peines prononcées mais non appliquées. « Où est l'autorité de l'Etat », interroge le président des Républicains proposant que « les aménagements de peine ne soient autorisés que pour les peines égales ou inférieures à six mois de prison. »

S'opposant à la politique pénale du Gouvernement mise en œuvre par Christiane Taubira et qui est « fondée aujourd'hui sur le laxisme, sur la non-application des peines et finalement sur la démission de toute autorité de l'Etat », Nicolas Sarkozy estime « extraordinaire que l'on vienne dire que c'est le nombre de délinquants qui doit s'adapter aux places de prison. Moi, je pense que c'est les places de prison qui doivent s'adapter aux délinquants ».

Pour faire appliquer cette politique pénale, Nicolas Sarkozy souhaite la construction de 20 000 places de prison supplémentaires. Coût estimé, 3 milliards d'euros que Nicolas Sarkozy finance sur la non fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, « une décision démagogique et scandaleuse de M. Hollande pour faire un clin d'œil aux Verts et dont le coût est de 4 milliards d'euros ».

Interrogé sur les propositions des Républicains formulées lors de la journée de travail sur le code du travail, Nicolas Sarkozy a rappelé que « le lieu adéquat pour la négociation, c'est l'entreprise. Tous ces sommets confédéraux où chacun prend des postures ne servent à rien. La négociation, au lieu d'être en haut de la pyramide, doit descendre en bas de la pyramide pour que chacun puisse donner son opinion et quand il y a blocage, c'est le vote des salariés ».

La réflexion de Nicolas Sarkozy se fonde sur la nécessité de « revivifier la démocratie sociale, de réintroduire les conditions du dialogue dans l'entreprise et de faire trancher sur notamment sur la durée du travail. Je ne vois pas au nom de quoi on interdirait aux gens de travailler le dimanche ou de travailler plus pour gagner plus, si c'est leur décision », estime Nicolas Sarkozy.

Questionné sur la crise de 2008, Nicolas Sarkozy a évoqué une « crise économique, stratosphérique comme on n'en avait pas connu depuis 1929. Et mon premier travail, avec Mme MERKEL, ça a été de sauver les Français, sauver l'Europe d'une crise phénoménale, pas un Français n'a perdu un centime d'économie dans cette crise. »

Interrogé par un auditeur sur le vote Front national, « le remède serait pire que le mal », juge Nicolas Sarkozy. « Mme Le Pen n'a aucune réponse aux questions que l'on pose. Regardez ce qui se passe avec TSIPRAS. Ce n'est pas Mme Le Pen qui peut maintenir la France au rang de grande puissance universelle alors qu'elle n'a aucune expérience, alors que ce qu'elle dit est un tissu d'erreurs. Sur le plan économique, sur le plan social, sa volonté d'isoler la France conduira au drame. Et c'est mon devoir de le dire. Et si je suis revenu dans la vie politique c'est justement parce que j'ai cette responsabilité sur les épaules ».

Aux yeux de Nicolas Sarkozy, le vote FN est « le pire des choix. Et nous, les Républicains, nous avons cette responsabilité sur les épaules. C'est pour ça qu'il faut rassembler les suffrages sur les Républicains dès le premier tour des élections régionales, le 6 décembre prochain ».

L'occasion de saluer les deux candidats Les Républicains dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA que sont respectivement Xavier Bertrand et Christian Estrosi. « Ces deux candidats sont courageux, sont talentueux et sont de nature à redresser des régions qui ont été mises à mal par une mainmise socialiste sur ces régions ».

Evoquant plus particulièrement le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, région qui « a souffert de tant de crises, qui a été ravagée par tant d'années de chômage, avec des gens qui sont des ouvriers qui souffrent des délocalisations, il faut faire confiance à Xavier Bertrand », souligne Nicolas Sarkozy. « Parce qu'il n'y a que nous, il n'y a que Xavier Bertrand qui peut sortir la région du marasme dans lequel il se trouve. Voilà la vérité ».

En votant pour Marine Le Pen « vous confieriez votre région pour plusieurs années à quelqu'un qui va l'isoler. Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, c'est le symbole de l'accueil et l'ouverture de la France. Vous ne pouvez pas mettre à la tête de cette région le symbole de la fermeture et de la détestation. Ce n'est pas possible », estime Nicolas Sarkozy.

Les Républicains

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Commentaires
G
Je suis d'accord globalement si par ailleurs comme Phillipe de Villiers la vassalité de la France aux puissances Nord-américaines...ainsi signer le traité transatlantique serait un suicide civilisationnel dixit Villiers et je suis d'accord avec son argumentation. Je pense que les eurocrates de Bruxelles font beaucoup de mal à la France et aux autres nations. REVENONS à la démocratie. Les divisions des #LR face aux périls de toutes sortes c'est inquiétant et les Français en sont conscients. Les paroles ne suffisent plus !
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